Cosmo Dreamer

Cosmo Dreamer est un shmup vertical de style danmaku, au look cute’em up rose bonbon, et à l’ambiance très particulière : tout est mignon, aussi bien les graphismes que la musique, et le design des ennemis est un peu aléatoire, avec des animaux, des objets animés, des clowns, des fées, mais aussi des ovnis ou des hélicoptères de combat.

Le gameplay est classique et simple : un tir principal et un secondaire, une bombe, et c’est tout. On peut choisir ses armes entre les stages : tirs (large, droit, dirigé…), mais aussi le type de bombe et un bonus, comme un bouclier ou plus de puissance. Détruire les ennemis et frôler leurs tirs charge une jauge, qui permet de déclencher des bombes, ou de nous protéger d’un tir si on a choisi le bonus bouclier. Les 8 stages du jeu se déroulent toujours de la même manière, avec des ennemis de base, un mini-boss, d’autres ennemis de base, et le boss final. L’ensemble est donc du très classique mais bien réalisé, et les patterns de tyle Touhou sont intéressants, avec parfois de bonnes idées sur les boss, comme celui qui restreint les mouvements dans une bulle qui nous force à nous déplacer.

Cosmo Dreamer est très accessible : la hitbox est généreuse, le niveau « casual » n’est vraiment pas compliqué, et le jeu propose de rajouter des 1UP quand on perd en boucle au même endroit. Et comme le mode « normal » n’enchaîne pas les stages automatiquement, et qu’on peut changer de difficulté à chaque fois, on peut les recommencer jusqu’à les passer, sans avoir besoin de refaire tous les stages précédents avant ; c’est le mode « arcade » qui les enchaîne de manière classique. Mais c’est en mode « maniac » que le jeu commence à prendre sa mesure : les patterns deviennent plus complexes et plus fournis, et les ennemis arrivent plus vite, il faut commencer à vraiment anticiper. En expert c’est encore un bon cran au-dessus, et je n’ai pas accédé au mode « nightmare », qui se déverrouille après avoir battu tous les stages en mode expert. Il y a également un mode entraînement, il est possible de sauvegarder ses replays, et il y a même un manuel intégré au jeu, chose assez rare pour être soulignée : c’est bien complet à ce niveau.

Visuellement, j’en ai déjà parlé, c’est très spécial avec ce look qui dégouline de rose et de violet. Ce n’est pas nécessaire rébarbatif (c’est plutôt réussi sur Hazelnut Hex par exemple), mais c’est aussi assez peu travaillé, car les arrière-plans sont tout simplement inexistants, avec de simples taches de couleurs qui changent en mode « économiseur d’écran Windows XP », et le design des ennemis et des personnages n’est pas terrible ; mention spéciale à la fille qui a des seins plus gros que sa tête. Au moins c’est parfaitement lisible en toute circonstance, et je n’ai jamais eu de problème à ce niveau.

Cosmo Dreamer est un bullet hell au gameplay convenu mais très bien réalisé, avec une ambiance très particulière ; si vous y accrochez c’est un très bon jeu, mais dans le cas contraire, le jeu n’est pas assez exceptionnel pour se forcer.

Verdict : très bon