Mega Drive Mini : tests des jeux

Un test très rapide de tous les jeux contenus dans la Mega Drive Mini, la mini-console de Sega, avec un regard moderne pour savoir si c’est la peine d’acheter la machine quand on n’a pas de nostalgie particulière.

La machine reproduit la console originale en version Japonaise/Européenne. Elle est vendue en différentes versions, contenant des sélections de jeux légèrement différentes : une version Japonaise avec des jeux non localisés ; une occidentale (Europe / US) ; et une « Asie ». Je teste ici la version occidentale, celle que l’on trouve chez nous.

Globalement, la ludothèque est plutôt bien équilibrée, même si elle a un peu plus de jeux de plateforme, qui étaient le genre « dominant » à l’époque. On peut lui reprocher un manque total de jeux de sport et un seul jeu de course, alors que la console était réputée pour ces genres (FIFA, Out Run, etc), mais surtout l’insistance de Sega à nous refourguer certaines de ses daubes, comme l’infâme Alex Kidd. En revanche, on notera qu’ils ont réussi à inclure un grand nombre de titres tiers, comme les jeux Disney, Capcom (Street Fighter II) ou Konami (Castlevania, Contra), et même inclus deux jeux qui n’avaient jamais vu la lumière du jour : Tetris et Darius ! Un très bon point.

Attention pour les joueurs occasionnels : une très grande partie des jeux sont extrêmement difficiles. C’était normal à l’époque (ça permettait par exemple de masquer les durées de vie faiblardes), mais aujourd’hui on n’y est plus vraiment habitués : c’est une console à réserver aux amateurs de la difficulté à l’ancienne. Il est possible de mitiger la difficulté avec les save states (les sauvegardes rapides de l’émulation), mais passer son temps à rembobiner le jeu pour franchir un passage particulièrement corsé n’est pas très fun.

La console peut être hackée pour rajouter des jeux, ou même d’autres émulateurs, vous n’êtes donc pas nécessairement limité par cette sélection ; allez voir ce site pour plus d’informations. Les classiques qu’il manque : Aladdin, Double Dragon 1 à 3, Earthworm Jim 2, Flashback, Golden Axe 2, Out Run, Phantasy Star 2 et 3, QuackShot, Shadow Dancer, Streets of Rage, Shining Force 2, Sonic 3 et 3+Knuckles, Speedball 2 et Thunder Force IV. Vous pouvez aussi compléter avec : Alien Soldier, Cool Spot, Desert/Jungle Strike, Dick Tracy, Donal in Maui Mallard, FIFA 95, Gods, Mega Turrican, Madden NFL 95, Micro Machines Turbo Tournament 96, Mortal Kombat 2, MUSHA, Mutant League Football, NHL 94, PGA Tour 3, Prince of Persia, Ristar, Rocket Knight, Shining in the Darkness, Soleil, Sparkster, Splatterhouse 3, Super Hang On, Super Monaco GP 2, Super Street Fighter II, TMNT Tournament Fighters, Tiny Toons Adventures Acme All Stars, et Warsong. Comme vous pouvez le constater, il y avait vraiment moyen d’avoir une ludothèque bien plus complète.

Je passe au moins 10-20 minutes sur chaque jeu pour me faire une idée sans chercher à les terminer. Je ne garantis pas que je réussisse à progresser bien loin, je ne peux donc pas juger de la qualité de tous les jeux sur la durée.

A noter : je n’ai pas la console, je ne peux donc pas juger de la qualité de fabrication, de l’émulation, etc. Je ne fais que tester les jeux en utilisant un émulateur.

Mon avis : une sélection avec quelques classiques et indispensables, mais aussi beaucoup de remplissage, des jeux moyens et quelques sombres daubes, alors qu’il y avait tellement d’autres excellents jeux à choisir. On peut louer l’effort de Sega d’inclure deux jeux inédits, mais c’est une bien piètre consolation face à la médiocrité générale de la ludothèque, d’autant plus que la majorité des jeux sont très difficiles.


Alex Kidd in the Enchanted Castle (plateforme)

Les jeux Alex Kidd n’ont jamais été très bon : le premier faisait bien pâle figure face à Super Mario, les suivants étaient au mieux moyens, et celui-ci est juste atroce. L’inertie est infernale, la précision est mauvaise, les graphismes sont affligeants, et le level design rempli d’ennemis random (un avion ? une voiture ?) qui nous tuent en un coup. Je ne comprends absolument pas pourquoi cette immondice est incluse dans cette collection.


Alisia Dragoon (run & gun)

Un run & gun médiéval/fantastique où l’on incarne une héroïne qui peut tirer des éclairs qui couvrent un peu tout l’écran juste en appuyant sur A. On pourrait croire que ça rend le jeu trivial, mais la véritable horde d’ennemis qui arrivent à toute allure de tous les côtés ne se laissent vraiment pas faire. Alisia est accompagnée d’un dragon qui peut tirer quelques boules de feu, et plus tard d’autres créatures. Techniquement il est très honnête, et son gameplay assez simple est bien prenant, mais sa difficulté est vraiment très relevée : Alisia peut certes se prendre un bon nombre de coups avant de mourir, mais on n’a qu’une vie pour terminer le jeu, et pas de continue ! En plus de ça, on doit gérer la vie du dragon, qui peut lui aussi mourir. Un bon jeu, mais à réserver aux hardcore gamers.


Altered Beast (beat’em up)

Altered Beast n’a jamais été un très bon jeu, tout au plus un jeu moyen dans le contexte de sa sortie en arcade. C’est cependant le jeu fourni en bundle avec la Mega Drive jusqu’à l’arrivée de Sonic : beaucoup de monde y a joué et entretient un affect nostalgique. C’est donc un beat’em up linéaire lent, où l’on avance en tapant mollement sur les ennemis, on récupère des bonus qui finissent par nous transformer en bête mythique, on affronte un boss, et on recommence. Cela dit il est presque meilleur que la version arcade car un peu plus rapide, mais on n’a pas les crédits infinis.


Beyond Oasis / The Story of Thor (aventure/action)

Un jeu d’aventure/action créé pour concurrencer Zelda, avec un aspect RPG très légèrement plus prononcé, et très porté sur les combats. On se balade dans le monde, on tape sur des monstres, on visite des donjons, et on recommence. Plutôt bon, sans être exceptionnel.


Castle of Illusion Starring Mickey Mouse (plateforme)

Un jeu de plateforme très classique : on saute sur les ennemis, ou on peut aussi leur lancer des objets pour les éliminer. On traverse des niveaux de différents styles (forêt, monde des jouets, etc) avant d’affronter un boss. C’est vraiment très convenu, et plutôt bien réalisé. Personnellement je préfère largement la version Master System, qui est très différente.


Castlevania: Bloodlines / Vampire Killer (plateforme)

Cet épisode de Castlevania est une démonstration technique, avec de très nombreux effets impressionnants. Le gameplay a plus de mal à suivre, avec des niveaux très classiques, parfois ennuyeux et souvent très « gimmick », et toujours cette difficulté délirante de la série. A noter que le jeu semble plutôt pensé pour être joué avec Lecarde, je personnage à la hache.


Columns (puzzle)

Un puzzle game créé pour concurrencer Tetris, mais avec absolument rien de ce qui fait l’intérêt de ce dernier. Un jeu moyen et que je trouve très peu intéressant.


Comix Zone (beat’em up)

Un beat’em up/jeu d’aventure extrêmement original, où l’on se déplace dans des cases de bande dessinée. Il est cependant extrêmement difficile : une seule vie pour terminer le jeu, et pas de continue ! Il existe un code d’invincibilité (et les save states), mais on aurait aimé un entre-deux.


Contra: Hard Corps (run & gun)

Nouvel épisode de la célèbre série de run & gun, celui-ci est extrêmement nerveux : on avance en mitraillant tout ce qui bouge, on essaye tant bien que mal d’éviter les tirs ennemis, et on élimine d’énormes boss. Et il est très difficile, tout comme la plupart des jeux de cette série : rien que passer le premier niveau vous demandera plusieurs essais.


Darius (shmup)

Une ancienne série de shmups arcade avec un étrange thème « poissons » ; le système de powerups augmente progressivement l’armement du vaisseau, qui se déplace à une allure bien trop rapide, d’autant plus que le moindre contact avec le décor nous détruit et que les tirs arrivent de partout. Un shmup pas mauvais, mais assez particulier. Il est à noter que c’est un tout nouveau portage, et un inédit ; on notera avec plaisir quelques options modernes comme un mode boss rush, et un mode « facile » qui n’est pas du tout facile (il se contente de conserver les bonus lors de la perte d’une vie).


Dr. Robotnik’s Mean Bean Machine / Puyo Puyo (puzzle)

C’est Puyo Puyo. Je ne suis pas très fan parce que je suis très mauvais, mais c’est une série très populaire encore aujourd’hui.


Dynamite Headdy (plateforme)

Un jeu de plateforme/action avec un personnage qui peut projeter sa tête pour frapper les ennemis, et changer de tête pour changer de frappe.. Le look « scène de tournage » est plutôt réussi et original. Un bon jeu, voire très bon jeu.


Earthworm Jim (plateforme)

Un jeu de plateforme avec un personnage qui est un ver de terre dans une combinaison spatiale. Ou quelque chose comme ça. L’ambiance a beaucoup d’humour, le gameplay n’est pas mauvais, le level design est de l’école européenne « c’est joli mais on ne comprend rien » comme tous les jeux Virgin (Aladdin, Le Roi Lion, etc), et, encore une fois, la difficulté est très élevée.


Ecco the Dolphin (aventure/action)

On incarne un dauphin qui doit sauver ses congénères, emportés par une tornade mystérieuse. On passe donc son temps à explorer les fonds sous-marins en faisant attention à sa jauge d’oxygène, on élimine des ennemis, et on repousse des objets à coup de sonar pour résoudre des puzzles. Il est célèbre pour son ambiance très bonne et unique, mais aussi sa difficulté très relevée (encore une fois) et ses puzzles parfois quasiment impossibles à résoudre à cause de l’imprécision du jeu.


Eternal Champions (baston)

Un jeu de baston créé comme tant d’autres pour concurrencer Street Fighter II, dans un univers assez particulier, avec un gameplay raide et médiocre, des personnages au look qui fait peine à voir, et une difficulté très élevée en solo, même dans son mode le plus facile.


Ghouls ‘n Ghosts / Daimakaimura (run & gun)

Un run & gun célèbre pour sa difficulté très relevée mais son gameplay précis. La présence de save states rend l’expérience bien plus agréable (en plus d’être bourré de cheat codes), mais c’est tout de même un jeu qui s’addresse surtout aux amateurs de difficulté à l’ancienne.


Golden Axe (beat’em up)

Un beat’em up stylé hack & slash où l’on tabasse des orcs et gobelins, et on pique leurs montures pour cracher du feu sur leurs potes. Il a assez mal vieilli (surtout techniquement), qu’il est encore plus difficile que la version arcade avec des ennemis extrêmement agressifs, et victime d’un bug infâme : il est possible de se retrouver coincé entre deux ennemis qui nous vident notre vie sans pouvoir réagir.


Gunstar Heroes (run & gun)

Un run & gun typé Contra, avec un système d’armement à choisir et combiner, une vitesse beaucoup plus élevée, et une quantité assez incroyable de choses qui se passent à l’écran : les ennemis arrivent par dizaines, et ça explose de partout. La difficulté est adaptée à cette nervosité, avec une jauge de vie et des bonus de vie réguliers, ce qui le rend bien plus accessible que la moyenne des jeux de cette mini-console. Un excellent jeu.


Kid Chameleon (plateforme)

Un jeu de plateforme où l’on récupère des costumes qui changent nos capacités : un samouraï qui peut donner des coups d’épée, un rhinocéros qui peut foncer pour briser des blocs, un chevalier qui peut grimper aux murs (???), etc. La physique est un peu étrange avec énormément d’inertie et des sauts immenses, et le jeu est très classique à part ce système de costumes, mais il n’est pas mauvais, mais encore une fois pas facile.


Landstalker (aventure/action)

Un autre jeu d’aventure/action mâtiné de RPG créé pour concurrencer Zelda, celui-ci se joue totalement en isométrique : tous les déplacements se font en diagonale, autant dire que vous avez réellement besoin d’un pad Mega Drive avec la « croix ronde » et qu’il est injouable sans. Techniquement il est un peu basique, niveau gameplay il est très classique (exploration du monde, combats, donjons, puzzles, etc) et un peu « brut », et cette vue en diagonale risque de vous faire bien rager sur certains passages de plateforme infects ; heureusement qu’il y a les save states de l’émulation. Un jeu honnête sans plus, avec un certain charme.


Light Crusader (RPG)

Un RPG/hack & slash/dungeon crawler isométrique : un village central, un donjon à explorer de plus en plus profondément avec beaucoup d’ennemis, des puzzles et des passages de plateforme, le tout parfois un peu agaçants avec cette vue pas très pratique. Un bon jeu, voire très bon jeu, dans un genre assez particulier.


Mega Man: The Wily Wars / Rockman Mega World (plateforme)

Un portage des trois premiers Mega Man NES sur la Mega Drive, qui sont en fait des re-créations à partir de zéro, et donc sensiblement différents ; en particulier, il y a maintenant un léger décalage avant que Mega Man commence à avancer, et dans certains passages il est impossible de ne pas perdre de vie, même en faisant des sauts parfaits. Ce qui ne change pas trop des originaux pour les gens normaux, ceci dit.


Monster World IV (plateforme)

Suite de l’excellent Wonder Boy In Monster World, c’est un jeu de plateforme, action et aventure avec une très légère dose de RPG, une sorte de Zelda vu de côté, mais en beaucoup plus linéaire. La réalisation est très bonne, le gameplay est assez classique mais bien fait, mais qui devient très difficile après quelques heures de jeu.


Phantasy Star IV: The End of the Millennium (RPG)

Un JRPG d’une série dont le premier épisode recopiait la formule Dragon Quest avec un univers SF. Techniquement pas renversant mais quand-même honnête, il a un système de combat très intéressant et plein de subtilités, un bon scénario, un rythme bien soutenu, bref, c’est un excellent jeu, l’un des meilleurs RPG 16 bits, mais attention : manuel obligatoire pour comprendre à quoi servent les sorts !


Road Rash II (course)

Un jeu de course illégales de moto, dans lequel on peut taper sur les adversaires (c’est même conseillé), on doit éviter la police, et slalomer entre les voitures du trafic. Techniquement assez chouette avec beaucoup de relief, mais le défilement est très haché et pas vraiment agréable, mais ça reste jouable. Entre les courses on peut acheter une nouvelle moto parmi de nombreux modèles disponibles. Un très bon jeu, bien fun.


Shining Force (T-RPG)

Un RPG de stratégie dans la veine de Fire Emblem : on a des personnages qui suivent une aventure, et les combats se déroulent en vue de dessus sur des cases, sur lesquelles on doit déplacer les unités pour affronter les ennemis. Un des meilleurs jeux du genre de l’époque.


Shinobi III: Return of the Ninja Master (plateforme)

Un jeu de plateforme/action où l’on progresse précautionneusement en éliminant les ninjas adverses. Très bon, avec un super gameplay, de beaux graphismes et d’excellentes musiques.


Sonic Spinball (flipper)

Un jeu de flipper lent, mou, moche, et injouable tellement il est peu fluide et avec une physique approximative. C’est d’autant plus dommage que les tableaux à plusieurs niveaux sont intéressants.


Sonic the Hedgehog (plateforme)

Le premier Sonic a donné la réputation de jeux rapides à la série, mais c’est assez usurpé : après le premier monde, on passe plutôt du temps à avancer doucement pour éviter les obstacles et à attendre que les pièges se retirent. Il reste très correct, avec un level design entre le moyen et le bon.


Sonic the Hedgehog 2 (plateforme)

Episode préféré de certains, c’est pour moi un mauvais jeu, avec un level design remplis à ras bord de pièges « gotcha », ce qui fait qu’on passe tout son temps à avancer tout doucement.


Space Harrier 2 (rail shooter)

Un rail shooter où l’on avance vers l’avant avec un effet de profondeur, et qui était avant tout une démo technologique en version arcade, mais qui est ici bien moins impressionnant. Reste le gameplay, qui malheureusement est très médiocre.


Street Fighter II’: Special Champion Edition (baston)

La version Mega Drive du célèbre jeu de combat, elle est objectivement inférieure à la version SNES, mais quand-même assez bonne dans l’absolu. Un indispensable de la console.


Streets of Rage 2 / Bare Knuckles 2 (beat’em up)

Tout simplement un des meilleurs beat’em up « à l’ancienne » qui existe : beau, complet, avec une super musique. Un indispensable.


Strider (plateforme)

Un jeu de plateforme/action où l’on incarne une sorte de ninja qui doit empêcher un méchant Russe de conquérir l’univers, et oui, c’était encore la Guerre Froide. Plutôt bien réalisé malgré beaucoup de sprite flickering, avec un gameplay à l’ancienne, un peu raide et qui ne permet pas de changer de direction au milieu d’un saut, et assez difficile, encore une fois.


Super Fantasy Zone (shmup)

Suite du célèbre shmup arcade de style Defender, cette version est très largement supérieure à toutes les adaptations vues jusqu’ici (encore heureux) : graphismes mignons et détaillés, bonnes musiques, et toujours ce gameplay sympathique mais assez difficile, avec ces ennemis très rapides et avec des déplacements souvent impossibles à prédire.


Target Earth / Assault Suits Leynos (run & gun)

Un run & gun SF où l’on pilote un robot qui doit défendre une base de l’attaque d’autres robots. On peut choisir une sélection d’armes en début de mission, et en changer durant la mission, en faisant attention à conserver ses munitions. Techniquement ce n’est pas très joli, et au niveau du gameplay, notre robot a beaucoup d’inertie et est un peu lent alors que les tirs ennemis sont très rapides, il est donc très difficile voire impossible de les esquiver et, comme beaucoup trop de jeux sur cette liste, on n’a qu’une seule vie et pas de continue. Un jeu très difficile mais pas assez fun pour donner envie d’insister, ça n’est pas un bon jeu.


Tetris (puzzle)

Tout le monde connaît Tetris, je suppose. Cette version n’est jamais sortie auparavant pour des problèmes de droits, et on n’a pas raté grand-chose : l’ambiance est terne, les arrières-plans sont moches, les musiques pas terribles, et le gameplay mauvais : il devrait être impossible d’obtenir 3 fois de suite la même pièce, et c’est ici courant. Ça reste Tetris, mais bon…


Thunder Force III (shmup)

Un bon shmup avec pas mal d’originalités : on peut choisir son niveau de départ (et donc leur ordre), changer la vitesse de déplacement du vaisseau à la volée, et les upgrades rajoutent des armes au vaisseau, que l’on peut aussi changer quand on veut, et surtout, on ne perd que l’arme actuelle lorsque l’on perd une vie ! Cela permet d’augmenter considérablement l’accessibilité par rapport à un jeu comme Gradius, mais ne le rend vraiment pas facile pour autant. Il a été adapté en arcade (Thunder Force AC) mais cette version Mega Drive lui est supérieure : un comble.


ToeJam & Earl (aventure/action)

On visite des niveaux générés aléatoirement pour rechercher des pièces de vaisseau, on évite des ennemis étranges comme des chiens dans des boules de hamster, et on essaye d’utiliser des objets non-identifiés dont l’effet peut être bénéfique ou néfaste. Oui, c’est un roguelike (coop), mais sans les combats, et sans aspect RPG : autant dire que ce n’est pas terrible, et assez ennuyeux.


Vectorman (plateforme)

Un jeu de plateforme qui avait fait forte impression à l’époque avec sa technique impressionnante… pour l’époque. C’est un jeu de plateforme dans lequel on peut tirer dans 8 directions, on récupère des trucs qui brillent et qui ne servent à rien, on affronte un boss, on recommence. Il n’est pas mauvais, mais il n’a pas grand-chose de spécial.


Virtua Fighter 2 (baston)

Derrière sa technique un peu basique et ses animations hachées se cache une adaptation correcte de Virtua Fighter 2, tout aussi technique que l’original. Un jeu très honnête.


Wonder Boy in Monster World (plateforme)

Un jeu de plateforme/action avec des éléments de RPG. Un classique de la console, un très bon jeu.


World of Illusion Starring Mickey Mouse and Donald Duck (plateforme)

Un jeu de plateforme coopératif, excellent à deux joueurs, assez bon en solo, avec de superbes graphismes, un gameplay solide, et de très bonnes musiques.