Slime Rancher est un jeu de farming et d’exploration en vue FPS, avec une touche de metroidvania.
On débarque sur une île que l’on va explorer pour récupérer des slimes de différents types, et les mettre dans des enclos dans notre ferme. On récupère aussi des ressources comme fruits, avec lesquels on nourrit les slimes qui, heu, produisent… des cubes de ressources, des « plorts », que l’on peut ensuite revendre. Ces plorts peuvent aussi être donnés à manger à d’autres slimes, qui vont se transformer : un slime rose qui mange un plort de slime roche devient une roche rose, et produit des plorts à la fois rose et de roche. Mais attention, quand un slime transformé mange un plort d’un troisième type, il devient noir et bouffe tout ce qui est à sa portée, nous compris ; c’est d’ailleurs la seule difficulté du titre, réussir à optimiser son rendement sans faire apparaître ces slimes noirs qui peuvent rapidement décimer une ferme entière.
La boucle de gameplay est basée sur l’économie et la recherche de l’optimisation : on doit acheter des enclos, les agrandir, convertir un lopin de terre pour produire ses fruits et légumes au lieu d’aller les chercher, acheter des appareils pour nourrir les slimes automatiquement, d’autres appareils pour récolter leur production, etc. Au début du jeu on fait beaucoup d’allers-retours pour capturer et nourrir les slimes, mais après quelques heures on a une machine bien huilée qui gagne de l’argent toutes seule ; c’est le point le plus addictif du jeu, l’optimisation de sa ferme pour qu’elle produise un maximum et qu’on se fasse une tonne d’argent, acheter encore d’autres appareils pour gagner encore plus d’argent, poser des enclos variés pour les diverses espèces de slimes qu’on rencontre, essayer des mix, tenter des trucs, etc.
A côté de ça on va aussi devoir explorer l’île, qui a plusieurs biomes, verrouillés pour diverses raisons : il faudra explorer pour trouver quelque chose qui permette d’accéder à la suite, un peu comme dans un metroidvania. Ce n’est pas l’aspect le plus renversant, mais c’est bien goupillé avec la partie farming parce qu’à chaque fois qu’on ouvre un biome ça nous ouvre plein de ressources, et de nouveaux slimes avec des possibilités de se faire encore plus d’argent ; et comme vendre toujours le même type de plort diminue son prix, on sera obligé de se diversifier si l’on veut continuer à agrandir sa ferme.
Les graphismes sont mignons et colorés, il y a beaucoup d’humour et le jeu tourne plutôt bien sur Switch, du moins ce que j’en ai vu ; je n’ai pas assez agrandi ma ferme pour voir ce que ça donnait avec beaucoup plus d’activité. Le jeu propose un mode « casual » qui supprime les plorts noirs si l’on veut jouer en mode détente.
Dans l’ensemble c’est un excellent jeu, très addictif et amusant, que je n’ai arrêté que parce que, comme tous les FPS, il me donne envie de vomir après quelques minutes. J’ai très envie d’y jouer, mais je ne peux physiquement pas.