Baldur’s Gate and Baldur’s Gate II: Enhanced Editions

J’avais fait le premier Baldur’s Gate à l’époque, et je ne l’avais pas tant aimé que ça. J’avais aussi joué un peu au second, mais à un moment où les RPG m’intéressaient moins, et j’ai vite laissé tomber. J’avais quand-même voulu réessayer les deux et profiter de leur arrivée sur Switch pour les faire en portable, bien plus pratique.

Le premier épisode a été assez marquant parmi les CRPG, avec ses combats en semi-temps réel qui utilisent une « pause tactique », son contrôle indépendant et permanent (pas seulement en combat) des personnages avec gestion du placement, et sa fidélité aux règles de D&D de l’époque, avec des événements qui peuvent être différents selon notamment l’alignement ou les personnages qui font partie de notre équipe. C’est surtout la raideur des règles de D&D qui m’avaient assez rebuté à l’époque, mais en-dehors de ça je le trouve plutôt intéressant. Le second épisode est un peu plus moderne, avec des graphismes plus variés et une histoire plus intéressante ; je n’ai pas encore eu l’occasion d’y jouer beaucoup, mais le peu que j’en ai vu m’a beaucoup plu.

Le problème de ce portage console, et ce qui m’a fait rapidement arrêter, c’est la maniabilité, absolument pas pensée pour le pad : même les déplacements sont fastidieux, la moindre action utilisable par un raccourci clavier sur PC demande une navigation dans les menus ; c’est techniquement jouable, surtout grâce à la pause active qui permet de passer autant de temps qu’on veut dans les menus, mais hyper lourd, et on y passe beaucoup plus de temps que nécessaire. Je me le referai plutôt sur PC à l’occasion : ils sont tellement vieux qu’ils tournent sur n’importe quoi aujourd’hui.