DoDonPachi Resurrection

DoDonPachi Resurrection est un shmup de type bullet hell, sorti initialement sur Xbox 360 en 2010, le cinquième épisode d’une célèbre série fondatrice du genre, développée par Cave. Cette version Switch inclut toutes les versions alternatives (arrange et black label) sortis depuis, et est légèrement différente de la version disponible sur Steam.

Tout comme dans les autres titres de Cave, on se retrouve très rapidement sur des écrans recouverts de balles dans lequel on passe son temps à slalomer, mais cette fois-ci, les tirs sont assez rapides, à mi-chemin entre le manic shooter (comme les titres de Psykio) et le bullet hell (qui a des tirs plus nombreux mais plus lents). Les boss sont vraiment intéressants et variés, et les niveaux ne sont pas en reste : ils ne se contentent pas de faire office de remplissage pour charger les jauges et possèdent leurs propres défis. Le tout est très beau, avec énormément de détails, d’animations et d’effets. Le gameplay est très classique, avec un tir large ou chargé, un tir puissant grâce à une jauge, des bombes pour nettoyer l’écran, et plusieurs vaisseaux qui ont chacun leurs particularités : pas de surprise ici, mais une maîtrise du genre qui démontre bien tous les talents des développeurs.

Contrairement aux autres titres Cave disponibles sur Switch (Mushihimesama et EspGaluda 2), DoDonPachi Resurrection n’est pas très approchable pour un débutant, même avec le mode novice qui active les bombes automatiques : la difficulté globale est assez relevée, et certains niveaux sont assez délirants, avec des tirs et ennemis qui arrivent littéralement de tous les côtés, et une bonne quantité de choses à apprendre par cœur. En revanche, pour les habitués, le nombre de modes assez conséquent (arcade, plusieurs modes arrange, black label, plus deux modes novice) permettra d’y passer un long moment pour en maîtriser tous les arcanes.

DoDonPachi Resurrection est sans doute un des meilleurs shmup bullet hell de la Switch, mais contrairement à Mushihimesama ou EspGaluda 2, il n’est pas du tout accessibles aux débutants : à réserver aux habitués du genre.

Verdict : excellent