Versus fighting – 1997

⭐ Tekken 3 (arcade, Namco)

La formule vue dans les précédents épisodes est ici peaufinée et perfectionnée : le gameplay est aux petits oignons, les graphismes sont riches et détaillés (pour l’époque évidemment), et le jeu fera un carton au Japon en passant toute une année en top 1 des jeux les plus rentables dans Game Machine. La version Playstation n’est pas en reste, et sera le cinquième jeu le plus vendu sur la plateforme grâce à un portage d’excellente qualité.

Street Fighter III ; III Second Impact (arcade, Capcom)

Capcom sort enfin un Street Fighter numéroté 3, mais malgré la qualité de son gameplay il a un roster famélique et peu d’innovations évidentes : c’est un semi-échec en arcade, et il dégringole bien vite des charts. A un moment où la 3D domine les salles d’arcade, Capcom fait le choix étrange d’investir dans un système 2D cher et certes puissant mais à la traîne au niveau des ses fonctionnalités, et le public n’est tout simplement pas au rendez-vous, et ce n’est pas la version « Second Impact » sortie à peine 8 mois plus tard qui réussit à corriger le tir.

Darkstalkers 3 ; Vampire Hunter 2 ; Vampire Savior 2 (arcade, Capcom)

Capcom craque complètement et sort pas moins de 3 versions de sa série Darkstalkers dans la même année… Les différences ne sont pas criantes, et j’ai du mal à comprendre cette précipitation, ou même à les distinguer tant ils sont proches, y compris des précédents épisodes de la série.

Marvel Super Heroes vs Street Fighter (arcade, Capcom)

Aboutissement de la formule « Capcom Versus » jusqu’ici, avec un mélange de gameplay extrêmement accessible pour les débutants mais tout de même pointu pour les amateurs, des super combos impressionnants, des animations léchées, bref un excellent jeu encore aujourd’hui, même s’il est dépassé par sa suite.

Rival Schools (arcade, Capcom)

Un des premiers jeux 3D développés en interne par Capcom, il se base sur les fondamentaux de Street Fighter mais dans un univers qui n’a en théorie rien à voir – si on ignore quelques personnages en communs des deux séries. Le gameplay mélange avec succès les fondamentaux de Street Fighter tout en évoluant correctement dans un espace 3D, et le fait d’avoir utilisé une autre licence est sans doute un très bon choix car les joueurs n’ont pas d’attentes sur « comment il devrait se jouer ».

Pocket Fighter / Super Gem Fighter Mini Mix (arcade, Capcom)

Un jeu de baston prétendument accessible avec 3 boutons (poing, pied, spécial), et mélange les personnages de Street Fighter, Darkstalkers et même Red Earth. Je dis prétendument accessible car en réalité le jeu empile différents systèmes qui le rendent très complexe : diverses jauges, des gemmes pour les remplir, des spéciaux, super spéciaux, flash combos… C’est le bordel permanent, pas très lisible, et même si j’imagine qu’à deux c’est rigolo, en solo c’est juste frustrant.

Virtua Fighter 3 tb (arcade / Dreamcast, Sega)

Version « tag team battle » de la série phare de Sega, qui conserve globalement le même gameplay mais rajoute un second personnage durant les combats. Vous connaissez Virtua Fighter, vous connaissez le tag team, bref vous voyez sans doute très bien comment ça se joue : la seule différence par rapport à la version de l’année précédente, c’est qu’on affronte 3 adversaires les uns à la suite des autres, comme King of Fighters.

Real Bout Fatal Fury Special (arcade, SNK)

C’est la version ultime, et la dernière itération, de Real Bout Fatal Fury, la série SNK qui concurrence l’accessibilité de Street Fighter Alpha. Cet épisode affine et équilibre le gameplay, ajoute des personnages et des options, bref c’est la version ultime de la sous-série Real Bout.

Mortal Kombat 4 (arcade, Midway)

Mortal Kombat aussi passe à la 3D, mais cela semble être à peu près la seule évolution du jeu : le gameplay est toujours très proche, et je n’aime toujours pas le style, et pour une fois les fans non plus : c’est sans doute l’épisode le moins populaire de la série. Mais puisque je n’aime pas le reste de la série, je ne sais pas trop pourquoi.

Bloody Roar (arcade / Playstation, Raizing)

Encore un jeu de combat 3D à la Tekken, celui-ci a une jauge de super qui permet aux personnages de se transformer en animaux ou monstres, et ainsi devenir bien plus puissants. Plutôt amusant.

Bushido Blade (Playstation, Square)

Un jeu de combat absolument unique, à l’époque mais encore aujourd’hui, car il est à tendance réaliste : un coup au bras le rend inutilisable, un coup à la jambe met à genoux, et un seul coup à la tête ou au torse met fin au combat. Dans des arènes 3D qui permettent de chercher à prendre l’avantage de la hauteur, et avec plusieurs armes, c’est un excellent jeu.

The King of Fighters 97 (arcade, SNK)

The Last Blade (arcade, SNK)

Un jeu de combat à l’arme blanche différent de Samurai Shodown : ce dernier se concentre sur les coups puissants, tandis que The Last Blade est un peu plus classique avec des combos, et inclut un système de parry qui permet d’ouvrir la garde de l’adversaire. Un très bon jeu, même si l’épisode suivant est encore meilleur.

Gundam: The Battle Master (Playstation, Natsume)

Par les développeurs de Gundam Wings sorti l’année précédente sur SNES, c’est un jeu dynamique, fluide et avec de superbes animations, en plus de tout le fanservice inhérent à ce type de production. Un très bon jeu.

Tobal 2 (Playstation, Dream Factory)

C’est la même chose que le premier, mais en mieux : plus de personnages, un gameplay plus complet, des graphismes plus jolis, et toujours le character design de Toriyama qui donne l’impression de jouer à un fangame de Dragon Ball.

Dragon Ball GT Final Bout (Playstation, Bandai)

Des graphismes banals, un gameplay aléatoire et approximatif, des animations incroyablement cheap, c’est une belle bouse.

Dynasty Warriors (Playstation, Omega Force)

On connaît aujourd’hui la série Dynasty Warriors pour ses batailles à la fois bourrines et stratégiques contre des centaines voire des milliers d’adversaires, mais la série commence en réalité ici, avec un jeu de combat en 1 contre 1. C’est tout simplement une copie de Soul Edge, mais c’est aussi un jeu très compétent.

Star Wars Masters of Teras Kasi (Playstation, Lucas Arts)

Même Lucas Arts se met au jeu de baston, et le résultat, c’est ça : un jeu dans lequel Darth Vader met des coups de sabre laser à Han Solo qui se bat à coups de poings. C’est parfaitement ridicule et pas forcément très bon non plus.


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